1. |
Jonny
02:36
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Ecoute, toute cette foule, tous ces gens qui t’acclament
Ecoute, est-ce que ça te fou les poils ? Est-ce que ça t’ tire les larmes
Te voilà bien rendu à l’obligation de faire face
A ta légende, à ton mythe, mais t’assumes pas tu t’effaces
Toujours le match d’après, mais après y a plus rien
Les gars qui t’on fait brillé, ben ils seront plus là demain
Passer, plaquer, souffrir, buter entre les barres
Qu’est-ce que tu d’ viens sans ces choses qui t’on fait star ?
Jonny, avec ta gueule d’ange et ce poison dans tes veines
Tu nous trompes à peine
Te fous pas de moi Jonny be good, be god, Jonny come on
Ecoute pas ces conneries qui résonnent
Jonny t’es qu’un homme
Depuis toutes ces années, depuis Lord Wandsworth collège
Quel vide essais-tu d’ combler ? De quoi ta rigueur t’allège ?
Qu’est-ce que portent tes épaules pour les avoir tant blessé ?
Les genoux, les bras et les reins, les lies-tu à ta psyché ?
Bouddhisme, physique quantique, perfectionniste à l’extrême
Le pire c’est que tous autant qu’on est, c’est aussi pour ça qu’on t’aime
Est-ce que ça te bouffe Jonny, tout cet amour qu’on te donne :
Toi qui t’ prend pour un fou et moi qui t’ questionne ?
Jonny, avec ta gueule d’ange et ce poison dans tes veines
Tu nous trompes à peine
Te fous pas de moi Jonny be good, be god, Jonny come on
Ecoute pas ces conneries qui résonnent
Jonny t’es qu’un homme.
Nan déconne pas :
Jonny be good, be god, Jonny come on
Ecoute pas ces conneries qu’on fredonne
Jonny t’es qu’un homme.
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2. |
Ma Peau
03:46
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Tu me colles à la peau je ne sais pas quoi faire de toi
Tu me colles à la peau je ne sais pas quoi faire de ça
De tous ces mots qui viennent s’arrimer sur moi
De tous tes maux qui ne me regardent pas
Tu me colles à la peau je frotte mais ça ne part pas
Le gant de crins me rappel que tu n’es pas là
Je continue mais seul mon sang vient à moi
Et la douleur mais je ne suis pas las
Tu me colles à la peau pour m’en défaire je me noie
Mais quand je sors de l’eau tu me manque déjà
Heureusement mon dos est une zone que je n’atteints pas
Tu me colles à la peau et parfois ça me va
Tu me colles à la peau mais rassure toi toute fois
Je me pose la question à savoir quel sera
La lame ou le couteau qui me dépècera
Me laissera en lambeaux de vieux reste de toi
Tu me colles à la peau
Mais regarde un peu comme c’est beau
Comme tu me recouvres un peu trop
Faut-il vraiment que je mue à nouveau
Tu me colles à la peau même le parfum ni fait rien
De toutes ces fleurs fauchées à grands coups de reins
De leur bonheur que je n’ai jamais atteint
De leurs humeurs qui font partir tôt le matin
Il est de certains jours où la tristesse n’est pas
Une peau de chagrin supportable pour moi
Ça me dégoutte un brin c’est poisseux comme il faut
Une sorte de purin mais tu restes mon oripeau
Tu me colles à la peau tu ne le ressens même pas
Tu crois comprendre mais je t’assure tu n’y es pas
Je veux te prendre te serrer tout contre moi
Pour te méprendre tu es la reine je crois
Lèves les yeux lève donc les yeux sur moi
Regarde comme je suis beau je sais bien que tu penses à ça
Nous faire la peau toi-même tu ne t’en défais pas
Peut-être allons-nous finir par devoir en arriver là
Tu me colles à la peau
Mais regarde un peu comme c’est beau
Comme tu me recouvres un peu trop
Comme j’ai chaud
Comme j’ai chaud
Faut-il vraiment que j’hôte ce manteau
Comme j’ai chaud
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3. |
Ces Soirées Là
03:15
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C’est soirées là :
J’aurais mieux fait de me coucher rester tout recroqueviller quitte à être ce que je suis casanier
C’est soirées là :
Y avait un truc à la télé une bouse que j’aurais regardée avec un plateau pour diner
C’est soirées là :
Dire que je suis allé me faire chier avec cette bande de boulets dont je n’ai même pas profité
C’est soirées là :
Ou on se sent obligé de picoler quitte à 22h tituber histoire de ne plus s’en rappeler
De ces soirées de merde, auxquelles on est forcé de se rendre
Car sans elle la monotonie suprême, finirai bien par nous faire prendre
C’est soirées là :
Ou la cave est trop limitée ou on est obligé de retourner se ruiner à l’épicerie du quartier
C’est soirées là :
Ou le son ne vous convient jamais ou l’on tente vainement de le changer en disant : « les mecs votre truc c’est à chier »
C’est soirées là :
Quand on se demande se qu’on fou là à parler à je ne sais trop qui et à noyer je ne sais trop quoi
C’est soirées là :
Lorsqu’on s’efforce de sourire quand on boit à son déplaisir alors même qu’on voudrait déguerpir
De ces soirées de merde, ou l’on est à la recherche du fin mot de l’histoire
A essayé de donner un sens certes un peu amère, à nos foutues pathétiquement alcooliques petites gloires
C’est soirées là :
Quand on fini les fonds de bouteilles
C’est soirées là :
Quand à la fin on se tape une vielle
C’est soirées là :
Ou qu’on se la fou sur l’oreille
C’est soirées là…
C’est soirées là :
Avec du tabac à rouler
C’est soirées là :
A boire des alcools frelatés
C’est soirées là :
Encore ai-je donc pu bien passer
C’est soirées là…
Dire qu’à la prochaine j’y retournerais
Et merde la prochaine c’est chez moi
Mais comment j’ai pu accepter ça…
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Guillaume Cèbe Paris, France
Ça ne commence pas gamin à ne pas voir le sourire forcé des gens
se demandant quand est-ce que ce sale
gosse du club Mickey pourra bien la boucler
Ça ne commence pas sur les bancs de l’école ni ceux du conservatoire
Ça ne commence pas non plus en essayant vaguement d’apprendre à jouer de la guitare pour devenir une Rock star
Sans même l'avoir vraiment choisi
l'évidence s'est imposée peu à peu...
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