1. |
Parenthèse
04:05
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Parenthèse
Je ne peux pas faire comme si de rien n’était
Comme si je ne nourrissais pas mon malheur
Comme si mon bonheur lui ne s’y retrouvait
Quand j’y pense ça me fait il est vrai un peu peur
Mais le désespoir n’appartient pas aux gens qui se lèvent tôt
Il ne se montre pas à ceux qui l’espèreraient trop
Il vous frappe une fois le tour fait de tout ce qui avait un sens
Et finalement n’en ayant plus vous fou par terre vous colle une danse
-R-
J’ai besoin d’une parenthèse
Ou bien de points en suspensions
Un temps pour me noyer dans l’amère
Aller sert moi donc un Picon
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A quel moment décide-t-on de ne plus vouloir aimer
Pourquoi part-on sans prévenir laissant ce qui est suranné
Quelle est cette limite du supportable ou l’on se sent lentement flancher
Ou le courage d’assumer ses sentiments se voit d’un coup estropié
Et cette souffrance qui ne nous quitte pas et cette souffrance qui ne nous quittera pas
Et cette dépression qui nous ronge ce vide dans lequel on plonge
A quel moment l’on en ressortira…
-R-
J’ai besoin d’une parenthèse
Ou bien de points en suspensions
Un temps pour me noyer dans l’amère
Remet moi la petite sœur patron
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J’aime bien l’idée de déconfiture face au miroir se déliter
Lentement au fur et à mesure que l’on constate ce que l’on est
Je ne suis plus qu’un corps à prendre et un cœur à bousiller
Encore faut-il vouloir attendre que sur ma porte j’oublie la clef
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2. |
Petite Amie
03:44
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Petite amie
C’est moi l’aveugle qui t’aime depuis tout ce temps
C’est moi qui ai le cœur à feu et a sang
C’est moi le rescapé de ton sourire
Le pauvre gars qui n’a pas fini d’en souffrir
C’est moi qui t’ai mise sur un piédestal
C’est moi qui en échange n’a eu que dalle
Mais c’est toi qui as su bien en profiter
Chaque fois quel confort pourquoi s’en priver
Et toi petite amie petite fille tu me leurres
Et moi petit garçon petit con je pleure
C’est toi toutes ces années qui m’as allumé sans te rendre compte
C’est toi qui m’a attiré m’a plaqué la face tout contre toi
Mais c’est moi qui un jour c’est décidé
Oui c’est moi qui t’ai dis au revoir à jamais
C’est moi un jour qui sait je te rappellerai
Mais toi ça tu ne l’as pas support tu vois
Perdre la main ça t’as vexé que je ne dépende plus de toi
Tu n’étais pas habituée alors tu m’as
Gentiment retourné le compliment tu vois
Comme on s’est perdu c’est quand même marrant
Et toi petite amie petite fille tu me leurres
Et moi petit garçon petit con je pleure
C’est toi toutes ces années qui m’as allumé sans te rendre compte
C’est toi qui m’a attiré m’a plaqué la face tout contre toi
M’emmenant à travers les nuages tout droit jusqu’au ciel
C’est toi qui en haut par derrière m’as coupé les ailes
Et je chois je te regarde disparaitre et tout en bas
Je vois ma tombe apparaitre je vois ma tombe
Tu vois c’est bête on s’est perdu
Tu vois comme maintenant on a l’air de deux cons
Tu vois peut-être un jour on se retrouvera
Je sais pas...
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3. |
Sans Moi
03:21
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Sans moi
Qu’est ce que tu veux que je te dise qu’as-tu vraiment envie d’entendre
Toutes ces conneries ces bêtises sur le fait d’essayer d’entreprendre
Que ce binôme peut fonctionner je ne le crois pas je ne l’ai jamais cru
Que je vais finir par t’aimer ma chère et tendre c’est peine perdue
On ne doit pas se poser la question à un moment de savoir si on aime
Ça nous prend au cœur aux couilles et on sait qu’on va au devant de problèmes
Je n’ai pas su résister à la tentation de tes seins de tes cris à perdre haleine
Mais au grands jamais je n’ai pu penser qu’on perdrait notre temps ensemble plus d’une semaine
-R-
Ne compte pas sur moi pour baisser les yeux pour te dire que dans tes bras je me sens miteux
Qu’ils ne me servent qu’à noyer mon amertume de n’avoir su garder ceux qui me rendaient heureux
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Je ne t’ai jamais finalement désirée seulement pourquoi me parles-tu d’amour
Son fondement en vers toi n’ayant jamais existé dans quel état ai-je bien pu céder à ta coure
J’ai juste eu besoin de m’attacher à quelqu’un pour palier à la solitude
On a tous besoin de se sentir aimer je ne regrette pas un instant mes turpitudes
Mais que cherches-tu à obtenir à aimer un mal propre tel que moi
Qu’on se mette sur la tronche qu’on se déchire j’ai envie de te dire pourquoi pas
Que j’en écrive une chanson c’est la postérité qui t’attires n’est-ce pas
Te retrouver au bout de mon crayon comme celles qui on comptées sauf que toi
-R-
Ne compte pas sur moi pour baisser les yeux pour te dire que dans tes bras je me sens miteux
Qu’ils ne me servent qu’à noyer mon amertume de n’avoir su garder ceux qui me rendaient heureux
Ne compte pas sur moi pour baisser les yeux pour te dire mon dégout de partager ton pieu
De souiller ton corps et ton cœur amoureux me réclamant sans voir que plus rien ne m’émeut
Ne compte pas sur moi pour baisser les yeux
Ne compte pas sur moi pour baisser les yeux
Ne compte pas sur moi pour baisser les yeux
Quand je fermerai la porte sans remords ou trop peu
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4. |
La Défaite
04:03
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La défaite
Sais-tu vraiment ce qui se passe quand l’alcool s’empare de tes doigts
Quand tu ne tiens plus ta grosse carcasse tout sec tout mort comme du pti bois
Peux tu me dire en t’ regardant ce qui te mets dans cet état
Ravagé amère tout tremblant ça fait peur tu vois pourtant tu ne bouges pas
Tu t’échappes quand il faut réagir faire frond et te prendre par le bras
Tu te sabotes quand tu vas réussir car plus c’est haut plus ta chute te briseras
Surement éprouve tu du plaisir à toujours savoir que ce sera
Pour toi à la fin un martyrs ça te plait que j’emploi ce terme là
-R-
Mais qu’est ce qui t’empêche de bien faire es-tu masochiste à ce point là
Pour préférer le coté revers à la réussite du cou droit
L’échec tu sais n’est pas une affaire si tu te complets dedans méfies toi
Ou tu pourrais bien six pieds sous terre finir tout seul comme un paria
Entre nous le sexe la bière et les femmes ça n’ fait pas vraiment avancer le débat
Alors si tu étalais tes états d’âmes peut-être pourrions nous enfin faire un pas
Vers l’avant et laisser toute cette came faite de refus de négation de sois
Se noyer emporté par une lame de fond qui au grand large la dissoudra
-R-
Mais qu’est ce qui t’empêche de bien faire es-tu masochiste à ce point là
Pour préférer le retour inter au surnombre sur les ailes là-bas
L’échec tu sais n’est pas une affaire si tu te complets dedans méfies toi
A franchir parfois certaines frontières on se retrouve dans une zone de non droit
A la question être ou ne pas être toi tu as choisi tu n’es pas
Tu t‘arranges tu bidouilles pour paraître mais c’est bancal à la base ça ne prend pas
As-tu déjà penser peut-être lui tourner la tête je ne crois pas
A t’entendre la prêcher comme un prêtre la défaite n’a pas de secret pour toi
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Guillaume Cèbe Paris, France
Ça ne commence pas gamin à ne pas voir le sourire forcé des gens
se demandant quand est-ce que ce sale
gosse du club Mickey pourra bien la boucler
Ça ne commence pas sur les bancs de l’école ni ceux du conservatoire
Ça ne commence pas non plus en essayant vaguement d’apprendre à jouer de la guitare pour devenir une Rock star
Sans même l'avoir vraiment choisi
l'évidence s'est imposée peu à peu...
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